L'économie collaborative est dans la place !
L’économie collaborative, née en 1978 des écrits de Felson et Spaeth, s’inscrit dans un renouvellement des logiques économiques actuelles. Les individus s’attachent davantage à l’usage qu’à la priorité : ils co-créent, partagent, donnent ou troquent.
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L'économie de demain ?
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De nombreux modèles économiques naissent et cherchent à fournir des réponses aux enjeux actuels. Il peut être difficile de s’y retrouver entre l’économie sociale et solidaire, l’économie collaborative, l’économie positive, l’économie de la fonctionnalité ou encore la décroissance [1]. Néanmoins, les acteurs du changement s’accordent sur un constat : nous vivons une crise sociale, environnementale et économique et nous nous devons de trouver des solutions.
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Peu d’écrits existent au sujet de l’économie collaborative. Ici ou là, les bâtisseurs de notre économie tentent d’apporter une définition de ce qui fait déjà partie de notre quotidien. Oui oui, de notre quotidien. De par la variété des acteurs et des biens échangés, les pratiques de l’économie collaborative sont multiples. Elles se répartissent selon cinq thématiques : nos modes de vie, notre consommation, la finance, le savoir et la production. 7 Français sur 10 en sont déjà adeptes [2], le plus souvent sans le savoir.
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Afin de distinguer ces différentes catégories, Bostman et Rogers (2011) distinguent trois formes organisationnelles : les Product Service Systems (PSS), les marchés de redistribution et les styles de vie collaboratifs.
- Les PSS regroupent le leasing classique et la location Peer to peer (pair-à-pair, de particulier à particulier). Dans ce cadre, l’usage d’un bien est mutualisé (voiture, machine à laver, camping-car, vélo, jouets, robe de soirée, …). On peut par exemple souligner le succès de BlaBlaCar ou des Velo’v.
- Les marchés de redistribution intègrent le troc, le don ou l’échange de bien d’occasion entre particuliers.
- Enfin, la dernière catégorie regroupe les solutions de partage de ressources immatérielles (espace, compétences, temps et argent) : coworking, couchsurfing, crowdfunding, achat groupé direct au producteur (exemple : AMAP), etc.
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Vers de nouvelles solutions de financement !
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Le crédo de l’économie collaborative, c’est le partage. Et dans la finance aussi, des solutions émergent ! Afin de répondre aux demandes de financement non couvertes par les acteurs classiques (banques, fonds d’investissement, business angels…), de nouvelles sources de financement naissent.
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A l’instar de la consommation collaborative, les nouvelles solutions de financement répondent aux besoins des acteurs de l’économie de (re)trouver du sens. La rentabilité et les économies ne sont plus les seules composantes de nos choix. Les emprunteurs et les prêteurs/donneurs sont à la recherche de partage (connaissances, rencontres, soutien), de traçabilité, et de confiance.
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- Le succès du crowdfunding en B2C (business to consumer) souligne cet engouement : 66 millions d’€ levés en France – premier semestre 2014, d’après les chiffres de l’association Financement Participatif France. Déjà, le crowdfunding avait soulevé les foules lors de la construction de la statue de la liberté au 19ème siècle (800 k$ collectés). Aujourd’hui, son effet est démultiplié par l’essor d’Internet.
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- A une moindre échelle, dans un cercle de 5 à 20 personnes, il existe également les CIGALES. Ce sont des Clubs d’Investisseurs pour une Gestion Alternative et Locale de l’Epargne Solidaire. Structure de capital risque solidaire, elle mobilise l’épargne de ses membres au service de la création et du développement de petites entreprises locales et collectives.
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Et le financement collaboratif en B2B ?
Les solutions de financement fonctionnent majoritairement en B2C : les particuliers participent au financement de nos entreprises par des dons ou de l’épargne. La finance collaborative redéfinit nos façons d’épargner, d’échanger, et de placer le consom’acteur au cœur de son économie.
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Pourtant, peu d’initiatives collaboratives fonctionnant en B2B existent. Bien sûr, les bureaux à partager et les espaces de coworking sont en vogues. Mais le monde du financement collaboratif en B2B peinent à s’élever.
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Et si les entrepreneurs développaient leurs propres solutions de financement ? C’est ce que Finançons-nous ! propose : une solution de financement développé par les entrepreneurs pour les entrepreneurs. Le principe ? Des fonds sont collectés auprès d'entrepreneurs, d'entrepreneurs et d'autres bâtisseurs de l'économie sous la forme de souscription de titres participatifs. Ensuite, des sommes entre 10 et 150 k€ sont octroyées sous forme de prêt participatif aux entreprises locales qui portent un projet de développement. Une activité qui, on le souhaite, aura un impact positif sur l'économie rhônalpine, et sur le maintien et la création d'emplois.
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[1] Anne-Sophie Novel, Onze logiques économiques qui changent le monde, Le Monde
[2] Nicolas Tregan, Tous adeptes de l'économie collaborative, Blog de la consommation collaborative